Remerciements

Comme toujours, j’ai bénéficié d’une aide inappréciable pour écrire ce roman. D’abord d’Isabelle Laffont, directrice des éditions J.-C. Lattès qui continue à me faire confiance. Ensuite de Maÿlis de Lajugie, mon éditrice dont les remarques et les idées sont toujours pertinentes. Je remercie M. David Redon, président du Groupe de Recherches archéologiques et historiques de Coutras, pour les informations qu’il m’a fournies sur la ville de Coutras et sa relecture d’une partie de ce texte. J’ai beaucoup de gratitude envers Béatrice Augé et Jeannine Gréco qui acceptent toujours si volontiers de relire et de corriger le premier manuscrit.

Enfin, je dois remercier mon épouse et mes filles qui restent les plus sévères juges des premières versions de mes ouvrages.



[1] Désireux de plaire.

[2] Grande hache.

[3] Il deviendra duc de Sully et Premier ministre d’Henri IV.

[4] Le dernier était l’édit de Poitiers, signé par Henri III en 1577, qui accordait le droit au culte réformé dans les faubourgs et dans les lieux occupés par les huguenots.

[5] Sœur de François Ier.

[6] Courte épée que l’on tenait de cette main.

[7] Poignard à lame mince, à deux tranchants et section carrée. Fine, elle pouvait pénétrer sous un gorgerin et obligeait l’adversaire à crier : Miséricorde ! pour demander grâce.

[8] Corysande d’Andouins, comtesse de La Guiche et de Gramont.

[9] On sait qu'après la campagne, Mayenne publia un document accusant Matignon de trahison et d'intelligence avec Navarre (Libre discours sur l'état de la France, 1588).

[10] Henri de Montmorency, seigneur de Damville, gouverneur du Languedoc, proche des protestants, opposé à la Ligue et à l’influence espagnole. Sa fille sera la mère du Grand Condé. Son fils sera exécuté par Richelieu en 1632 pour s’être révolté.

[11] François de Bonne, seigneur de Lesdiguières, chef des protestants en Dauphiné, avait fait ses études au collège de Navarre, avec le Béarnais.

[12] Cette phrase est bien sûr authentique.

[13] Agrippa d’Aubigné, capitaine calviniste intransigeant qui avait participé à l’évasion de Navarre du Louvre. Auteur de Mémoires et de poèmes.

[14] Les Montpensier étaient une branche cadette des Bourbon. Ils étaient donc princes de sang.

[15] Baron de Pardaillan, un des membres du conseil d’Henri de Navarre.

[16] Jean Casimir, régent du Palatinat.

[17] Cette phrase, comme la plupart dans ce dialogue, est véridique.

[18] Allusion à la guerre qui du XVIe au XIVe siècle opposa en Italie les guelfes, partisans du pape, aux gibelins, partisans de l'empereur.

[19] Histoire universelle, 1618.

[20] La gabbia était une cage de fer au sommet d'un tour, face à la Torre communale. Les prisonniers y étaient exposés à trente toises du sol.

[21] Canal qui traversait (et qui traverse toujours) la ville.

[22] L’hôtel de Bourbon était un vaste logis construit au Moyen Âge, en bordure de Seine, par Louis de Clermont, tout près de Saint-Germain-l’Auxerrois. À cette époque, la bâtisse menaçait ruine et seule la grande salle que l’on appelait le théâtre du Petit-Bourbon était encore utilisée.

[23] Ces édits toléraient la religion protestante.

[24] Elle était née en 1519.

[25] Henri II, deuxième fils de François Ier, devient roi en 1547. Il est tué lors d’un tournoi par la lance du duc de Montgomery qui lui crève un œil, le 10 juillet 1559.

[26] 1560.

[27] 1569.

[28] Henri III, alors duc d’Alençon.

[29] 1570.

[30] Henri de Navarre, futur Henri IV.

[31] Astrologue napolitain auteur de la Description de la sphère céleste et de l’Éloge de l’astrologie. Il finit évêque de Rome !

[32] Rapporté aussi par Pierre de L’Estoile.

[33] D’après Agrippa d’Aubigné.

[34] Chanson rapportée par Pierre de L’Estoile.

[35] En France, on dit marquis de Carabas.

[36] Le 23 mai 1586, Henri de Navarre et le prince de Condé délogèrent la garnison catholique de la forteresse et du bourg.

[37] Surintendant des finances, proche d’Henri III.

[38] Albert, duc et maréchal de Retz dont on disait qu’il avait suggéré l’assassinat de l’amiral de Coligny. Son frère, Pierre de Gondi, était l’évêque de Paris.

[39] Le livre I avait été publié le 1er mars 1580.

[40] Théodore de Bèze, successeur de Calvin à Genève.

[41] Le 25 mai 1586.

[42] Ce sermon est extrait d’un discours de la Ligue.

[43] Construit par le duc de Montpensier, il se situait à l'angle de la rue du Petit-Bourbon (Saint-Sulpice) et de la rue de Tournon. Il en reste les rues Guisarde et Princesse.

[44] Maléfice qui rendait les hommes impuissants.

[45] Catherine fit gracier Ruggieri qui en réalité l'avait informée du complot et était à l'origine de l'arrestation de La Mole et de Coconnat.

[46] Approximativement à l’emplacement de la galerie Véro-Dodat. La rue des Petits-Champs est devenue la rue Croix-des-Petits-Champs.

[47] Qui existe encore devant la Bourse du commerce, rue de Viarmes.

[48] François, Karolus et Henri. Les ennemis de la reine disaient que c’était un démon qui se trouvait sur le trône, et que la médaille prouvait qu’elle avait confié son âme et son destin au diable !

[49] Voir Nostradamus et le dragon de Raphaël, éditions du Masque.

[50] 12%.

[51] Brantôme rapporte dans Les Femmes galantes : une grande dame [ ] grandissime [Catherine de Médicis] [ ] faisait dépouiller ses dames et filles [ ] les plus belles, et se délicatait fort à les voir. [ ] Son contentement estoit de les voir remuer et faire les mouvements et tordions de leur corps et fesses. P. de L'Estoile confirme que lors d'un banquet à Chenonceaux les dames [ ], à moitié nues, et ayant leurs cheveux épars..., furent employées à faire le service.

[52] La dernière est au ciel.

[53] On considère qu’un gentilhomme économe pouvait vivre à la Cour avec cent livres par mois dont un quart pour le loyer de son logement.

[54] Le château était situé aux environs de la rue Berthollet. Il en reste la maison des gardes.

[55] On a dit que c’était Catherine de Médicis.

[56] Nom que les Italiens donnaient à l’escrime.

[57] Voir Nostradamus et le dragon de Raphaël, éditions du Masque.

[58] Cité par Pierre de l’Estoile.

[59] Cité par Pierre de L’Estoile.

[60] Ce récit est un mélange de plusieurs récits de pillage de villages rapportés par des contemporains.

[61] Saint Roch était censé intercéder auprès de Dieu pour protéger de la peste, aussi donnait-on son nom à la maladie.

[62] Mme de Caumont avait pour nom de jeune fille Marguerite de Lustrac. Comme Isabeau de Limeuil, elle avait été la maîtresse du prince de Condé et avait espéré l’épouser !

[63] Henriette de Savoie, duchesse de Mayenne.

[64] Ce ne fut pas l’avis du roi. Mayenne fut raillé en arrivant à Paris. Henri III déclara qu’il n’avait fait le voyage de Guyenne que pour enlever cette riche héritière, que c’était le seul butin de ses hautes entreprises et conquêtes. Les huguenots renchérirent en disant que, n’ayant pu prendre la Guyenne, il avait pris une fille.

[65] Qui existe encore, 21, rue aux Ours.

[66] La Cène est chez les protestants de cette époque un repas de partage de pain et de vin en mémoire du dernier repas de Jésus. Elle correspond à la communion chez les catholiques.

[67] Au Moyen Âge, les méreaux étaient distribués aux chanoines lors de la célébration des offices. Calvin décida de les utiliser comme signe de reconnaissance des réformés entre eux.

[68] De amicitia.

[69] Son petit-fils sera le mémorialiste dont Saint-Simon utilisa les Mémoires.

[70] Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme, auteur des Dames galantes.

[71] Cette phrase est authentique.

[72] L’expression des lansquenets a fait florès !

[73] Compagnie.

[74] Soldats expérimentés, payés double.

[75] Poltrot de Méré, gentilhomme protestant assassin de François de Guise. Il fut écartelé dans d’atroces circonstances.

[76] Garde-Épée et la Pierre-Levée, un dolmen, sont toujours visibles.

[77] Nous avons ici repris la plupart des dialogues rapportés par les témoins de cette conférence.

[78] Cette longue lettre se trouve dans l’ouvrage du Dr Cabanès, cité dans la bibliographie.

[79] Phrase rapportée par Sully.

[80] Ce fut l'explication officielle, telle qu'on la trouve dans les Mémoires du duc de Nevers et du baron de Rosny, duc de Sully.

[81] En 1586.

[82] Lafrançaise.

[83] Georges de Clermont d’Amboise, protestant, était le frère de Bussy d’Amboise, assassiné à Monsoreau.

[84] D’après Brantôme, il dit : « De mourir après ceci, et ne vivre jamais plus. »

[85] Il y eut six mille sept cents morts, dont quatre mille dans le camp catholique, avec plus de quatre cents gentilshommes.

[86] Sa lettre commença par ces mots : Sire, mon seigneur et frère, remerciez Dieu ; j’ai battu vos ennemis et votre armée… Et se termine par : Je suis bien marri qu’en cette journée je ne puis faire la différence des bons et naturels Français d’avec les partisans de la Ligue…

[87] Commune de Mongelos Ainhice.

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